Requiem pou Moris ou un bouquet de mots pour ne pas sombrer
Mar 12, 2022, 06:15 AM
Quel avenir pour le mauricianisme sans un centre culturel mauricien ?
L’interculturel, plus d’un demi-siècle après notre indépendance, n’est une réalité que pour certains, pas pour tous. Le mauricianisme reste un chantier en désordre, déserté par les roder-bout de tout acabit, qui peuplent les comptoirs du pouvoir, en profitant de l’argent public.
Si nous vivons en paix, ensemble, et que ce n’est pas la guerre, nous nous agitons dans un panier de crabes, du fond duquel il faudrait pourtant pouvoir sortir, afin de raccommoder une nation cisaillée par des intérêts divergents.
Aujourd’hui, pour sauver l’idée d’indépendance, c’est à nous de transmettre le goût du pays aux jeunes, en déjouant les plans de morcellement de notre société plurielle sur l’autel de la realpolitik. Ce n’est pas parce que certains demeurent sous l’emprise des dynasties, qui ont rendu les institutions dépendantes d’elles, qu’on devrait tous renoncer au projet collectif d’un pays et d’une nation. Sinon remplaçons l’hymne de Prosper et de Gentil par un requiem quelconque…
La rencontre des mots et des idéaux. Quand Nad Sivaramen a demandé à notre collègue, Stewelderson Casimir, de transformer son dernier editorial Requiem pour Maurice en slam, cela a donné le morceau suivant.
Bonne écoute et bonne fête de l’Indépendance et de la République de la part de la rédaction de l’express.
L’interculturel, plus d’un demi-siècle après notre indépendance, n’est une réalité que pour certains, pas pour tous. Le mauricianisme reste un chantier en désordre, déserté par les roder-bout de tout acabit, qui peuplent les comptoirs du pouvoir, en profitant de l’argent public.
Si nous vivons en paix, ensemble, et que ce n’est pas la guerre, nous nous agitons dans un panier de crabes, du fond duquel il faudrait pourtant pouvoir sortir, afin de raccommoder une nation cisaillée par des intérêts divergents.
Aujourd’hui, pour sauver l’idée d’indépendance, c’est à nous de transmettre le goût du pays aux jeunes, en déjouant les plans de morcellement de notre société plurielle sur l’autel de la realpolitik. Ce n’est pas parce que certains demeurent sous l’emprise des dynasties, qui ont rendu les institutions dépendantes d’elles, qu’on devrait tous renoncer au projet collectif d’un pays et d’une nation. Sinon remplaçons l’hymne de Prosper et de Gentil par un requiem quelconque…
La rencontre des mots et des idéaux. Quand Nad Sivaramen a demandé à notre collègue, Stewelderson Casimir, de transformer son dernier editorial Requiem pour Maurice en slam, cela a donné le morceau suivant.
Bonne écoute et bonne fête de l’Indépendance et de la République de la part de la rédaction de l’express.